mercredi 27 septembre 2017

LA FEMME ET LE MINISTÈRE

il y a une indignation pour une femme de prêché devant les hommes dans une église, ou c'était juste l'idée de l'apôtre Paul???

1 Corinthiens, 14:34 - que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d`y parler; mais qu`elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.

1 Corinthiens, 14:35 - Si elles veulent s`instruire sur quelque chose, qu`elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l`Église.
1 Timothée, 2:11 - Que la femme écoute l`instruction en silence, avec une entière soumission.
1 Timothée, 2:12 - Je ne permets pas à la femme d`enseigner, ni de prendre de l`autorité sur l`homme; mais elle doit demeurer dans le silence.

1 Timothée, 2:13 - Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite;

1 Timothée, 2:12 - Je ne permets pas à la femme d`enseigner, ni de prendre de l`autorité sur l`homme; mais elle doit demeurer dans le silence.

1 Timothée, 2:14 - et ce n`est pas Adam qui a été séduit, c`est la femme qui séduite, s'est rendue coupable de transgression

1 corinthiens 14:34-35 et 1 timothé 2:11-14

Il y a 2 passages employés en général pour argumenter qu'il ne faudrait pas qu'une femme prêche devant des hommes.
Le premier est 1 corinthiens , mais dans ce passage de 1 corinthiens il est question
De l'ordre sans l'Assemblée, par rapport au questionnement dans l'Assemblée, c'est pourquoi il est dit : si elles veulent s'instruire sur quelque chose....
Donc ce passage n'est pas d'ordre doctrinal, mais il concerne la bienséance...
Et les règles de bien séance sont d'ordre morale ou ssociale. Toutefois le but était qu'il n'y ait pas de " désordre".
Il fallait éviter des moqueries et des frustrations dans la communauté.

Le 2 ieme passage est plus explicite.
Paul dit : " je ne permets pas"
Donc cette recommandation émane de lui meme.
Mais il donne la raison et c'est cette raison qui en fait un point essentiel  valide  cette recommandation comme une règle de la pratique chrétienne.
Il est a noter que Paul écrivait a des bons israélites, parce que ce problème 'e se posait pas chez les juifs car c était déjà de coutume dans les assemblées d'israel   que les femmes se taisent.

Donc cette règle de bien séance peut être repensé  (modifiée) lorsque les sociétés changent.Mais aujourd'hui le taux d 'instruction de la femme est superieur.

Il ne faudrait pas oublier que dans le temps de Paul, les femmes n'étaient pas instruites.

Donc Paul dit que c est la femme qui a été tenté sur sa fidélité a la parole émise et qui a péché en n'y demeurant pas fidèle.
Paul est en train de dire ici que la femme n'a pas été constituée de sorte à pouvoir etr en contact avec le spirituel pour véhiculer un enseignement.
En conclusion la femme ne doit pas enseigner, ni  avoir autorité sur l'homme, puisque celui qui est en position d'enseigner est celui qui doit etre suivi et avoir l'autorité..

Donc dans l'Assemblée chrétienne c'est ainsi. La femme n'enseigne pas, et n'est pas établie sur l'Assemblée en autorité, a cause des erreurs que cela entrainera.

Seulement, la grande difficulté des textes, c'est le sens des mots.
Le mot enseigner, en réalité ne désigne pas le fait de transmettre un enseignement recu, ou le fait d'exprimer un discours tiré d'un enseignement recu. Mais il désigne le fait d'etr  auteur d'une facon de comprendre la parole.
C'est en cela que Paul met premièrement une distinction, entre: la lecture, l'exhortation et l'enseignement, quelques chapitre plus loin, 1 Timothée 4:13
1 Corinthiens, 4:17
Et au verset 16 il dit a Timothée de veiller sur "son" enseignement, autrement dit sa "facon d'enseigner" comme Paul précise qu'un enseignant comme lui a une facon  d'enseigner.
1 corint 4:17 pour cela g vius envoie timothee qui vous rappelera ... La maniere dont j enseigne .
Donc la recommandation ne concerne pas l'exhortation, ni la lecture, mais l'enseignement.
Nous voyons par exemple Priscilla qui transmet avec son mari, l'enseignement de Paul a Appolos. Actes 18:26

Mais exhorter, et faire la lecture (commenté ou pas ) n'est pas le but de la recommandation.
Or l'exhortation se fait dans la communauté, et fais partie de l'activité prophétique également. Actes 15:32

Il est mention dans actes des filles de Philippe qui prophetisaient. Actes 21:9
Une assemblée commence a partir de 2 membres. Elles prophétisaient ou alors puisque selon 1 corinthiens 14, la prophétie est un don qui se localise premièrement  dans l'assemblee.

Et sachant que la prophétie implique l'exhortation, la consolation et l'édification, il est normal de penser qu'elle prenait l à parole pour exercer ce don dans l'Assemblée.
En tout cas c'était assez important pour que l'auteur des actes se sentent obligé de  préciser que des filles prophetisaient.

En conclusion la femme ne doit en aucun cas enseigner ni prendre autorité sur l'homme dans l'Assemblée . mais l'activité de l'esprit dans la femme dans l'Assemblée est tout autre et peut inclure l'exercice prophétique qui implique parfois un discours d'exhortation. Et elle peut également participer a la transmission d'un enseignement recu.

lundi 25 septembre 2017

LE CHRETIEN PEUT IL SE MELER DE LA POLITIQUE?

Le chrétien peut il se mêler a la politique?

L activité politique est une activité sociale et humaine, la politique c est l'art de gérer la cite.
Daniel, Joseph , Salomon, David, ce sont melés de politique. Toutefois pas en tant que prophète, ou pasteurs mais en tant qu'individus..
En tant qu individus simples dans une societé humaine. Si nous pouvons y glorifier Yahvé, nous avons les mains libre pour entrer en politique.

David était prophètes, mais la bible ne mentionne aucunement qu'il ait prophétise pour diriger la cité.
Il avait également des prophètes a sa cour, leur role n'était pas de le conduire a diriger la cité.
Il est vrai que les prophètes de l'ancien testament intervenaient souvent en temps de guerres, ou lorsqu'un roi devait être oint.
Et cela étaient normal pour israël qui étaient " le royaume de Dieu" sur terre. Ce n'est pas le cas des nations aujourd'hui.

Il est bon si on se mele de politique, de bien garder a l'esprit que chacun a son Dieu.
Et que la scène politique n'est pas un lieu pour exposer notre Elohim., mais nous pouvons montrer sa supériorité dans nos actes et décisions.
La politique en nations non israël, a été bien démontre, par shadrack meshack et abed nego, ainsi que Daniel dans la nation païenne  de Babylone.
Suivons cet exemple.
Si néanmoins nous estimons que ce milieu risque d être un danger pour notre sanctification, il vaut mieux nous en éloigner. Car ce qui ne procède pas de la conviction est péché.

Shalom

dimanche 24 septembre 2017

IL Y A TIL UNE DIFFÉRENCE ENTRE LA FIN DU MONDE ET L'AVÈNEMENT DE CHRIST?

 il y a t'il une différence entre la fin du monde et l'avènement du christ si non une petite explication, si oui laquelle de ces deux viendra en premier lieu ???
Bien sur il y'a une différence entre l'avènement du christ et la fin du monde. Ces deux événement se suivent le premier est l'avènement du Seigneur et le second est  la fin.
 1 Corinthiens, 15:22 - Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,
 1 Corinthiens, 15:23 - mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement.
 1 Corinthiens, 15:24 - Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance.

lundi 18 septembre 2017

LES FEMMES DONT NOUS PARLE APOCALYSPE: DE QUOI S'AGIT-IL?

Le livre d'apocalypse nous parle d'une femme dont les Nations se sont servis de son sang ou bien c'est elle qui a abreuvé le sang des Nations... Un autre passage dit : la femme a pris l'enfant et a fuit au désert...... ,la prostitué de Babylone : Quelle femme s'agit il? La vierge Marie? Qui a écrasé la tête du serpent?  Ça fait un peu du bruit au cour d'une rencontre. Aidez nous

Dans l'Apocalypse, il est fait mention de 3 femmes.
Ta question est en rapport avec deux d'entre elles.
La première est dans Apocalypse 12 et les versets qui nous interessent sont les versets 14 et 17:
Et les deux ailes du grand aigle furent donné a la femme afin qu'elle s'envole au desert ou elle est nourrie.... Et le dragon fut irritée contre la femme et il s'en alla faire la guerre au reste de sa postérité, ceux qui gardent les commandements d'Elohim et ont le témoignage de Yeshua.
La deuxième femme dont vous avez parlé est dans Apocalypse 17. :1-6: Puis un des sept anges, ...m'adressa la parole et me dit viens je te montrerai le jugement de la grande prostitués assise sur les grandes eaux, c'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés a l'impudicité et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. Il me transporta en esprit dans un désert et je vis une femme assise sur une bête écarlate pleine de nom de blasphème et ayant sept tête et dix cornes.
Cette femme étaient vêtues de pourpre ... Elle tenait dans sa main une coupe d'or remplie d'abomination et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
Et je vis cette femme ivre du sang des saints et des témoins de Yeshua. Et en la voyant je fus saisi d'un grand étonnement.

Voici donc les deux femmes dont vous avez parlé.
Tu veux savoir quelles sont ces deux femmes.
La premier chose a savoir est que l'apocalypse est un livre prophétique. Mais qu'il est différent des prophéties de l'ancien testament. En effet, il s'agit d'une prophétie de la nouvelle alliance, donc en rapport avec le corps de christ.
C'est le livre comme il est dit de la révélation de yeshua, comme il est dit  dans les deux premiers versets.
"Révélations de yeshua le messie, qu'Elohim lui a donné afin' de faire connaitre a ses disciples....>>
En effet les prophètes de la nouvelle alliance écrivent et prophétisent concernant le mystère d'Elohim
Ephesiens 3:4-6 < En les lisant vous pouvez vous représenter l'intelligence que j'ai du mystere de Christ, il n'a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations comme il a été révélé maintenant par l'Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ.
Ce mystère c'est que les nations sont coheritieres, forment un même corps et participent a la même promesse en Yeshua christ, par l'Évangile.
 Ainsi il est important de garder cela a l'esprit quand nous lisons l'Apocalypse. Il s'agit de la révélation de Christ, et d'une compréhension concernant son corps.
C'est la première chose a retenir.
Donc en gardant cela a l'esprit, que sont ces deux femmes ?
Nous n'avons pas a interprété quoique ce soit. Lorsque quelque chose est destiné a la compréhension, il y'a toujours des explications.
La première femme est décrite comme ayant une postérité.
Le fils mâle qui monte aux cieux, et le reste de sa postérité, ceux qui gardent les commandements d'Elohim et qui ont le témoignage de yeshua.
G vais t'expliquer pourquoi cette femme ne peux pas être Marie.
Cette femme ne peut pas être Marie mère de Jésus, parce que d'abord, Marie est mère de yeshua en tant qu'homme.
Romains 1:1-4 parle de Yeshua fils de David selon la chair, (c'est a dire en tant qu'homme)
Mais déclaré fils d'Elohim avec puissance, selon l'esprit de sainteté, par la résurrection d'entre les morts.
Selon ce passage
Selon la nature humaine faible, Yeshua est fils de David. Marie est descendante de David. Donc elle est de la lignée de Yeshua selon la chair.
Mais ce passage nous montre également que sa déclaration en tant que Fils d'Elohim n'est pas tributaire de sa filiation a David, mais vient de sa résurrection. Et selon cette résurrection, aucun être humain, ne peut être son parent.
C'est ce que hébreux 7:3 dit, en parlant de Melchisedek il dit: il n'a ni père, ni mère, ni commencement de vie, ni fin de vie, mais est rendu semblable au Fils d'Elohim.
Donc le Fils de Dieu n'a pas de mère.
Yeshua lui même va en parler dans Matthieu 22: 41-46 quand il demande aux pharisiens qui est l'ancêtre de messie, ils lui répondent que c'est David. Alors yeshua leur dit si David ést son père comment cela se fait qu'il appelle le Messie Seigneur.-------
Donc pour David lui même, le messie n'est pas son fils.
En fait ce qu'il faut comprendre ici, c'est les deux aspect de yeshua.
Il est un fils d'homme de par sa filiation a David par Marie. Mais sa vie d'humain s'arrête a la mort de la croix. Et il est manifesté a partir de sa résurrection comme le Fils d'Elohim qui n'a pas de père, ni de mère comme Melchisédech.
Or ce fils de la femme qui monte vers le trône  et qui va paitre les nations, avec une verge de fer, c'est justement le Fils d'Elohim c'est a dire l'homme de la resurrection.
Lorsque hébreux parle du Fils d'Elohim au chapitre 1, qui a un sceptre  pour régner,(v8) il le fait manifester a partir de la resurrection, en disant : devenu d'autant plus supérieur aux anges  qu'il a hérite d'un nom meilleur que les leurs.
J'insiste ici sur le verbe "devenu"_ car il suppose que c'est après avoir accompli la purification des péchés que Yeshua est devenu ainsi.
Bon, donc qu'il soit claire que Marie est la mère de l'homme dont la vie a pris fin a la croix, mais ne peut être la mère de celui qui n'a pas de mère et qui n'a jamais commencé.
Cette femme ne peut pas être Marie parce que aussi, Marie elle même fait partie du corps de Yeshua ressuscite, puisqu'elle a été baptisé du Saint Esprit qui constitue le corps de Christ.
En effet, on lit dans Actes 1:14, tous ensemble persévéraient d'un commun accord dans la priere avec les femmes, et Marie mère de Jésus et les frères de Jésus
Marie et les frères de Jésus faisaient partie de ceux qui se sont assemblés avec les apôtres pour prier et attendre dans la chambre haute le Saint-Esprit que Yeshua ressuscité leur avait recommandé d'attendre
Et donc le jour de la pentecote c'est sur tous ceux la que le Saint-Esprit est descendu. ( Actes 2)
On cite dans la suite un des frère de Jésus responsable dans l'église de Jérusalem Jacques. Et un autre auteur d'un des épîtres Jude.
(On sait que le Jacques frère de Jean est le premier qu'Herode a fait mourir)
(Voir dans Matthieu 13:55 la liste des frères de Jésus pas ses cousins, le mot cousin est dans la bible dans colossiens 4:10)
Donc lorsque Marie a reçu le Saint -Esprit, elle est devenu membre du corps de Christ, ressuscité.
Si on comparé a la prophétie d'Apocalypse, elle fait partie du fils mâle qui a été élevé au ciel.
Donc la femme d'Apocalypse 12 n'est pas Marie.
C'est qui ?
 et bien c'est simple, elle est la mère du fils mâle c'est a dire qui représente le corps du ressuscité, a savoir notre identité spirituelle, et également notre mère a nous qui somme le reste de sa postérité sur la terre, a savoir notre identité naturelle.
Et celle qui est notre mère, car nous sommes ceux qui gardent les commandements d'Elohim et qui ont le témoignage de Yeshua. c'est la Sarah prophetique (une image), la Jérusalem d'en haut (encore une image) qui représente LA NOUVELLE ALLIANCE. Galates 4:22-26
La troisième femme dont on parle dans Apocalypse 19, c'est celle la aussi mais sous un autre aspect.
DONC LA FEMME DU CHAPITRE 12 D'APOCALYPSE N'EST PAS MARIE MAIS LA NOUVELLE ALLIANCE PAR LAQUELLE NOUS AVONS UNE DOUBLE IDENTITÉ, SPIRITUELLE ET NATURELLE.

Qui est la deuxième femme ? Apocalypse 17
Il y'a beaucoup a dire dessus, mais nous allons nous efforcer de retenir l'essentiel.

Il est donné l'explication de cette femme dans le chapitre 17 le dernier verset
C'est la grande ville qui a la royauté sur tous les rois de la terre.
Donc premièrement une ville. Il mentionne qu'elle est assise sur 7 montagnes.
Étrangement il y'a une ville qui réside sur 7 collines qui sont le Viminal, le caelius le capitole, l'Esquilin, le palatin, quirinal et l'Aventin. C'est la ville de ROME
Cette femme serait donc Rome. Elle a un aspect politique puisqu'on dit quelle a la royauté sur tous les rois de la terre. Et un aspect religieux puisqu'au chapitre 19:4 et 23,  le seigneur parle de son peuple qui y est et de la voix de l'épouse et de l'époux qui s'y trouvaient et au verset 2 du fait qu'elle est devenue un repaire de démon.
Son aspect politique est le suivant c'est au capitol a Rome qu'a été signé le traité donnant naissance a l'Union europeenne. Et en effet, il se trouve que les limites d'alors de l'Union européenne correspondait plus ou moins au limites de l'Empire romain de Charlemagne.
On sait que pendant un certain temps y compris au temps de yeshua, l'Empire de Rome avait d'après la prophétie de Daniel, exercé sa domination sur le monde.
Et donc pour extrapoler cette caractéristique, nous pouvons comprendre que l'aspect politique de la femme représente un gouvernement mondial.
Son aspect religieux est le suivant. En fait les pères de l'Union européenne, voyaient en elle le moyen d'établir une civilisation chrétiennes de libre échanges commerciaux.
Le fait donc que l'on parle de celle ci comme ayant eu en elle pendant un certains temps la voix de l'époux (christ) et de l'épouse ( l'Alliance)_ la définit comme étant une chrétienté qui a au début bien commencé, puis est devenu ensuite un repaire de démon.
Il s'agit de la chrétienté apostats, basée sur ces 7 collines, on parle bien sur du système de l'Eglise catholique, combinat bien a la fois. Les deux aspects de la femme décrite ici. L'aspect religieux et l'aspect politique. Le Vatican étant a la fois le siège de l'église catholique et un Etat, vers lequel en général vont tous les nouveaux dirigeants élus du monde dit libre.
Elle est  prostituée donc signifie son abandon de son mari pour se livrer a d'autre. Il se trouve que dans les prophètes l'image de la prostituée étaient celle de Jérusalem ou le temple avait été batie,  lorsqu'elle abandonnait l'alliance de Yahvé.
Elle est la mère des prostituées parce que c'est de cette conception religieuse de ce système catholique que dérivé la majorité des doctrines des églises dites évangéliques.
ALORS PRECISION A FAIRE. JE PARLE PZS ICI DES FRERES CATHOLIQIE QUI ONT CRU AU MESSAGE DE LA JUSTIFICATION NI DES FRERES EVANGELIQUE NON PLUS. MAIS NOUS PARLONS DU SYSTEME D'AVEUGLEMENT ETABLI A PARTIR DU SYSTEME DE L'EGLISE CATHOLIQUE DE ROME ET RRPANDU DANS LES EGLISES EVANGELIQUES.

LES FRERES SONT LE PEUPLES DE YAHVE QU'IL APPELLE A SORTIR (apocalypse 19:4) DE CES SYSTEMES AVEC SES FAUSSES DOCTRINES.

Bon maintenant quelle est la femme qui a marché sur le serpent ? Alors là tu nous amène dans la genèse. Pas dans l'Apocalypse. Lisons: Genèse, 3:15 - Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t`écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
Alors je ne sais pas si c'est moi qui ne sait pas lire le francais, mais le " celle-ci" qui est placé dans cette phrase, désigne ce qui est tout près dans la phrase a savoir " sa postérité". Celle de la femme. Cela ne désigne pas la femme, mais sa descendance.
C'est pourquoi la version Chouraqui traduit mieux, EB disant " lui il te visitera la tête"
On ne parle donc pas d'une femme.

C'est bien connu que symboliquement, Golgotha signifie lieu du crâne.
Mais toutefois la semence de cette femme dont on parle ici c'est le fils de l'Alliance, une alliance a la fois universelle et spécifique a un peuple donné. Ce fils qui écrasé la tête du serpent, c'est le christ sur la croix, qui détruit la puissance du péché, car le serpent en Éden représente justement l'auteur du péché, car comme dit Jean, il pêche des le commencement.
Ce sont donc les réponses a tes questions . Merci frère.

vendredi 15 septembre 2017

COMPRENDRE LE MOT PARADIS

VOICI UNE RÉFÉRENCE A LIRE POUR COMPRENDRE LE MOT PARADIS


L'exégète n’est autre que la sage-femme de l’écriture.
2
Les instruments dont il se sert pour son travail d’enfantement sont les quatre sens de lecture de l’écriture.
3
L’accoucheur favorise ainsi la venue au monde de la vérité. Il aide à la faire naître, à la faire apparaître toute nue tel le petit Jésus dans la crèche qu’a si bien peinte saint Luc dans son évangile. L’exégète, selon l’étymologie de ce mot, est celui qui « guide, conduit dehors » après avoir grâce à son intelligence « lu à l’intérieur ».
4
Ces quatre sens sont :
  • le sens que nous dénommerons premier ;
  • le sens que l’on trouve par allusion.
  • le sens qui découle de la recherche.
  • le sens, enfin, qui dévoile le secret.
En hébreu :

– le sens
premier
pchat
– le sens par
allusion
réméz
– le sens par la
recherche
drach
– le sens révélateur du secret
sod
5
Si l’on garde en mémoire la première lettre de chacun des mots qui définit un des sens de lecture,p pour pchat, r pour réméz, d pour drach et s pour sod,on obtient quatre lettres p r d s, et si on y ajoute les voyelles qui servent en hébreu à prononcer le mot mais qui ne sont pas écrites puisque vocalisées, cela donne le terme Pardès.
6
Ce mot Pardès sert de moyen mnémotechnique pour citer dans le bon ordre les quatre sens de lecture hébraïques : pchat, réméz, drach, sod.
7
Or, et c’est ici que la trouvaille est ingénieuse, ce mot a un sens particulier : Pardès veut dire « verger ».

p (chat)
r (éméz)
Pardès = verger
d (rach)
s (od)
8
Prds se prononce Pardès et se traduit en français par le si beau terme, beau parce que si fructueux, le mot « verger », le lieu où l’on récolte les fruits, et pour ce qui est des sens de lecture, le fruit de ses pensées sans aucun doute possible. Or, c’est de ce mot hébreu Pardès que dérive le mot édénique « paradis », « le jardin d’Eden, le jardin des délices » étant le verger paradigmatique par excellence.
9
Le mot « paradis » apparaît en 980 en latin,paradisus ; on le trouve en grec, paradeisos ; il viendrait du persan-zend paridaiza qui désigne un « enclos », de pairi, « entour ». Je ne crains pas de rapprocher aussi le mot « paradis » du latinparadigma et du grec paradeigma, en français « paradigme », qui signifie « exemple, mot type qui est donné comme modèle ». Le texte du jardin d’éden est là pour servir d’exemple et le mot « paradis » est véritablement le lieu paradigmatique que l’on peut prendre comme exemplarité de l’endroit où nous devons tenter d’aboutir.
10
Aussi, je me suis attaché à trouver, pour définir en français les quatre sens de lecture de l’écriture, des locutions qui puissent rendre l’équivalent mnémotechnique hébreu, afin d’obtenir la même mémorisation, sans trahir bien sûr la signification de ces quatre sens :

Le sens
p remier
Le sens par
a llusion
Le sens par la
r echerche
a
d
i
Le sens révélateur du
secret.
11
Sans faire une grande démonstration de ces quatre sens de lecture sur un long texte, je m’appuierai simplement sur le fait qu’un seul mot peut nous révéler ces quatre sens de lecture.
12
Je n’en veux pour exemple que le mot « bible » dont le sujet nous occupe.
13
Selon le sens premier que tout le monde connaît, on pense lorsqu’on dit « bible » au livre saint, le livre des livres.
14
Le sens par allusion nous mettra en présence du sens grec du mot biblia, substantif pluriel neutre qui désigne « les livres par excellence » et dont il est commun de supposer que le mot « bible » est issu.
15
Pourtant, le sens par la recherche que l’on peut aborder par le dictionnaire Littré va nous révéler une tout autre origine.
16
En effet, biblia est le pluriel de biblios d’où provient le mot
17
« bibliothèque » de biblion, « livre » et theke, « armoire ».
18
Mais ce mot grec biblios vient de biblos qui désigne l’écorce de papyrus, et, par extension le papier, le livre.
19
Enfin, le sens révélateur du secret nous dévoile que « le papier ou papyrus fait avec un roseau d’Égypte appelé biblos (d’où l’on a bible, livre) était la matière qu’on employait le plus communément pour les livres dans l’antiquité », selon feuillet de conches.
20
Ajoutons que cette espèce particulière de roseau d’Égypte transitait vers la Grèce par la ville dont le nom grec est byblos située dans l’ancienne Phénicie au nord de Beyrouth, qui était appelée Goubla dans les textes cunéiformes, gebal dans l’écriture et aujourd’hui djebail. Elle était dès le quatrième millénaire avant Jésus-Christ un actif centre commercial [1][1] Henri Tisot, Le rendez-vous d’amour, préface de Paul....
21
Au cours du texte qui suit, nous indiquerons ce qui relève du sens premier, du sens par allusion, du sens par la recherche, lesquels aboutissent enfin au secret.

La faute d’Adam

« Le mystère est à l’origine de toute vraie science ».
Albert Einstein
22
Elle n’est vraiment pas confortable la position de celui qui s’inscrit en faux par rapport à presque tout ce qui a été dit au fil des siècles en ce qui concerne le texte de la création de l’homme dans le jardin d’Eden (chapitres ii et iii du livre de la Genèse). Et si Shmuel Trigano ne m’avait pas soutenu que mes thèses étaient semblables à celles des rabbins, thèses que la tradition a retenues, je n’aurais jamais eu le courage de m’attaquer à cette faute dite originelle implantée à tout jamais dans les esprits et qui à mes yeux ne peut pas en être une.

Sens premier

23
Le fruit défendu a été de tout temps analogiquement rattaché à la sexualité, et même si la présence du serpent, symbole phallique par excellence, nous engage à nous enferrer dans ce sujet, je pense que nous faisons fausse route ici. La faute sexuelle ou sensuelle qui vient tout de suite à l’esprit à cause du mot « éden » qui signifie en hébreu « délice-volupté » d’où « jardin des délices », et que les millénaires ont colportée, a permis aux censeurs de toutes sortes d’empoisonner nos existences. Je me refuse à croire que mon créateur m’aurait donné des yeux pour ne pas voir, des oreilles pour ne pas entendre et le reste pour le laisser en sommeil. Ce serait l’imaginer capable de perversité alors que c’est grâce à l’éveil de ce reste que mes parents m’ont conçu et que je me trouve ici, de même que vous vous trouvez là vous aussi pour la même raison, et il n’y a pas lieu de s’en plaindre.

Sens par allusion

24
Tentons donc de mettre en exergue et en lumière dans le texte ce qu’il me semble juste de dénoncer comme étant la faute primordiale :
25
« l’Éternel-Dieu donna un ordre à l’homme, en disant : “tous les arbres du jardin, tu peux t’en nourrir, mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car, du jour où tu en mangeras, tu dois mourir !” ».
26
Plus loin, le serpent se mettant de la partie dira à Ève : « bien que Dieu ait dit : “Vous ne mangerez rien de tous les arbres du jardin…” ». Soulignons au passage que le serpent dit ici l’inverse de ce que Dieu a prescrit, à savoir qu’il est permis de se nourrir de tous les arbres sauf d’un. Et Ève s’empresse hélas de répondre : « les fruits des arbres du jardin, nous pouvons en manger ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu dit : “vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez point, sous peine de mourir.” » Il ne vous aura pas échappé qu’il y a aussi ici falsification, détournement de la parole de Dieu qui parle d’arbre, le serpent aussi, alors qu’Ève seule parle de fruit. Il aura suffi d’un mot. Tous les maux vont suivre !
27
On pensera bien évidemment que je joue sur les mots moi aussi et l’on prétextera que dans l’arbre, le fruit seul est mangeable. Faux disent les rabbins ! La tradition soutient que dans l’arbre du jardin d’Eden tout était consommable, de la racine aux branches, aux fruits, jusqu’aux feuilles. Cela dit, je n’ai pas en l’occurrence à justifier mon discours. Je ne suis pas plus grand que Dieu, je n’ai donc pas à discuter les termes de sa parole. Étudiant un texte, il ne serait guère convenable que je l’organise en fonction de ce qui m’arrange. Dieu ayant dit : « tous les arbres du jardin tu peux t’en nourrir », du simple fait qu’il ne parle absolument pas de fruit, je n’ai pas à discutailler, je n’ai plus qu’à entériner. Et si, comme cela arrive parfois, certains objectent : « oui, mais les textes, ils ont été arrangés… », je répondrais que c’est bien mal connaître le monde juif puisque la moindre faute d’un scribe dans une copie de la Torah, du premier testament donc, oblige à considérer caduque la copie de la Torah tout entière.
28
Il ne vous reste donc plus qu’à constater en rentrant chez vous que dans n’importe laquelle des traductions de la Bible, Dieu parle d’arbre et Ève de fruit. Seule la Bible de Lemaître de Sacy est infidèle au texte original hébreu et met le mot fruit dans la bouche de dieu ce qui me rend cette bible suspecte à tout jamais, même si elle peut, pour d’autres raisons que la fidélité au texte original hébreu, paraître littérairement séduisante à certains. Je ne parlerai même pas de ces bibles en français courant qui me font courir bien loin d’elles.

Sens par la recherche

29
La question se pose alors : qu’est-il passé par la tête d’Ève pour qu’elle parle de fruit et non pas d’arbre et détourne ainsi la parole divine ? S’agit-il d’une faute d’inattention ? A-t-elle mal entendu, perçu l’ordre divin, mal retenu la recommandation sachant pourtant que sa vie était en jeu ? La peur est-elle cause de l’extrapolation ?
30
En vérité, s’il m’a fallu quelque dix ans pour me rendre compte de cette inversion arbre-fruit, ce n’est encore qu’après quelque dix années supplémentaires que j’ai tout à coup pris conscience un jour du fait que j’accusais moi aussi cette pauvre Ève à tort, et cela pour une raison rédhibitoire et évidente qui ne saute pas aux yeux tout de suite car l’évidence est ce qui se cache le mieux. En vérité, je pense à présent avec conviction que le texte est programmé de telle sorte que la chute du lecteur, bien plus que celle d’Adam et d’Ève, est inexorablement prévue, car le malheureux lecteur est mis en état de ne pas voir ce qu’on lui montre ou pire, de lire ce qui n’est pas écrit. Ainsi, la terrible phrase d’Isaïe que reprend Jésus en Matthieu XIII prend ici tout son relief : « Je leur donnerai des yeux pour qu’ils ne voient pas, des oreilles pour qu’ils n’entendent pas, de peur qu’ils ne se convertissent et que je ne les guérisse ». Le texte d’Isaïe VI-9-10 est encore plus incisif : « va, et dis à ce peuple : écoutez de toutes vos oreilles sans comprendre – voyez de vos yeux sans apercevoir. – appesantis le cœur de ce peuple, – rends-le dur d’oreille, – bouche-lui les yeux, – de peur que ses yeux ne voient, – que son cœur ne comprenne, – qu’il ne se convertisse et ne soit guéri ».
31
Quant au codicille que Jésus énonce à la suite, il pourrait paraître terrifiant si on ne l’analysait pas : « car à celui qui a l’on donnera et il aura du surplus, mais à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. » Qui n’a pas quoi me direz-vous ? Je réponds : « qui n’a pas la curiosité de pousser plus loin son introspection ». J’ai été de ceux-là, et c’est bien parce que j’ai moi-même été victime, comme tout lecteur du texte du jardin d’Eden, de cet aveuglement spécifique dont sont cause les idées reçues fausses que petit à petit, subrepticement, à force d’interroger le texte, j’ai pu me désengluer de l’interprétation convenue qui est devenue si conventionnelle et si définitivement établie qu’elle demeure inamovible pour les siècles des siècles et qui a même été choisie pour chapeauter notre rencontre : la faute d’Ève. Nous en sommes toujours là. On s’est déchargé ad vitam eternam sur les frêles épaules d’Ève de la faute originelle qui accable depuis toutes les femmes de la terre, lesquelles en subissent les injustes conséquences et en payent le lourd tribut au prix fort. Ainsi, accusées d’avoir mangé le fruit défendu et de l’avoir fait ingurgiter à l’homme, les femmes ont été de tout temps mises au ban de la société, considérées comme étant inférieures à l’homme, ce qui perdure de nos jours puisque à travail égal, elles sont moins rétribuées que les hommes. Le sexe féminin demeure toujours le bouc émissaire du péché originel.
32
C’est ici que pèse de tout son poids l’embargo décrété par Dieu sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal dont il nous était enjoint de ne pas manger, car Dieu seul peut juger de ce qui est bien et de ce qui est mal. J’en veux pour preuve le fait que les hommes ont assimilé le mal à un acte qui leur donnait la vie, l’acte sexuel ! Tandis qu’ils ont ignoré et fermé les yeux sur la faute authentique qui leur a valu la mort.
33
Ève donc, parle de fruit et surajoute qu’il ne faut pas y toucher, ce que Dieu n’a jamais stipulé. Mais ce que l’on oublie, c’est qu’elle se trouvait dans l’impossibilité matérielle d’avoir entendu de ses propres oreilles l’injonction de Dieu et ne peut en aucun cas être accusée de l’avoir mal rapportée, pour la bonne et simple raison qu’elle n’était pas encore créée quand Dieu a édicté sa recommandation. C’est à Adam que le message a été confié, lequel l’a mal transmis alors qu’il était capital de le propager strictement puisqu’il pouvait entraîner la peine capitale si l’on ne s’y conformait pas. Et c’est ainsi que l’humanité tout entière s’est trouvée condamnée à mort par la faute d’un seul. Adam qui est inexcusable se taira et n’interviendra même pas lorsque Ève dissertera sur le sujet avec le serpent. Alors, il m’est alors apparu comme inévitable, une fois ma démonstration faite, de substituer au titre initial de notre rencontre « la faute d’Ève », celui plus juste et plus adéquat de « la faute d’Adam ». Les femmes de l’assistance m’en sauront gré je présume, ainsi que celles des siècles à venir. Je n’en réclame pas moins.
34
J’en conclus pour notre gouverne que le péché, le seul péché qui soit au monde, il n’en existe pas d’autres puisque c’est de lui que découlent tous les autres qui sont greffés sur lui, le péché des péchés, c’est la mauvaise transmission. Rien n’est pire en effet que d’inculquer à un enfant que deux et deux font cinq car à partir de cela tous ses calculs s’avéreront faux.
35
Ève se trouve être l’instrument de cette mauvaise transmission imputable à Adam, ainsi qu’à nous-mêmes puisque nous avons laissé Ève accusée à tort au fil de tous ces siècles qui ont roulé dans les millénaires, et avons été de surcroît incapables de déceler où se situait la faute intolérable et impardonnable aux yeux de Dieu : laisser se perpétuer un discours qu’il n’a jamais tenu. Nous sommes assimilables à ces pharisiens à qui Jésus dit :
36
« Si vous étiez des aveugles, vous seriez sans péché ; mais vous dites : “nous voyons !” Votre péché demeure (Jean IX-41) ».
37
Le mot hébreu « aroum » désigne tout aussi bien quelqu’un d’éveillé ou bien de rusé tel le serpent. Et aussi le fait d’être nu « erom » – « aroumim » au pluriel comme l’homme et la femme qui, étant nus dans le jardin d’Eden, n’en éprouvaient point de honte jusqu’à ce qu’ils aient goûté au fruit défendu. Quant au mot hébreu « iver » qui signifie aveugle, il a la même racine que le mot « aroum » qui veut dire éveillé. Un mot hébreu peut parfois signifier son contraire. Cela oblige à l’humilité. Pour ma part, si je me montre éveillé et rusé en ce qui concerne certains points du texte du jardin d’Eden, il n’est pas dit que je ne sois aveugle sur d’autres. Pour preuve le fait que je n’aurais certainement pas su développer tout ce qui l’a été depuis ce matin au cours de ce dialogue biblique, et inversement, d’autres n’ont sans doute pas abordé les points que j’ai tenté d’appréhender. Le champ est laissé libre à de multiples et enrichissantes interprétations et le libre arbitre guidera votre choix dans lamultiplicité des vérités intrinsèques. Retenons que les mots se comportent différemment selon les langues qui les véhiculent et parfois, en français, ils ne nous montrent leur sens véritable qu’à la condition qu’on les inverse. Ainsi être nu équivaut sans doute à être un, c’est-à-dire en même temps « rusé, éveillé tout en étant aveugle ». C’est ce que je crois être.
38
L’humanité, au cours de sa carrière dans le temps, et dès le moment où elle a su lire et a été apte à pénétrer dans le livre des livres, la Bible, la Torah, l’humanité a donc été mise en garde par le truchement de ce texte du jardin d’Eden, de ce redoutable péché qu’est la mauvaise transmission associée incontournable du mensonge. Il nous sera bien indiqué à la toute fin de la Bible – bien trop tard malheureusement – dans l’épilogue de l’Apocalypse de Jean : « qui oserait y faire des surcharges, Dieu le chargera de tous les fléaux décrits dans ce livre ! Et qui oserait retrancher aux paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera son lot de l’arbre de vie et de la cité sainte, décrits dans ce livre ! » en matière d’exégèse biblique les maîtres qui nous ont précédé savaient bien qu’aucune discussion ne s’avérerait possible si la fidélité au texte original hébreu n’était pas respectée et si dans une réunion comme la nôtre, on devait mettre en doute les termes exacts du texte original hébreu il n’y aurait plus qu’à tirer le rideau. Nous réitérerions alors la faute originelle qui par ailleurs perdure dans le monde du fait qu’elle n’a jamais été dénoncée. Le mensonge dès lors y est plus que jamais de mise. Il est le prince de ce monde. Lui aussi ne peut pas masquer son endroit si on le lit à l’envers : monde – démon ! Le prince de ce monde est prince des démons !
39
Ma foi en la vérité intrinsèque que recèle la langue hébraïque demeure pour moi inébranlable, ainsi qu’en les traces indélébiles qu’elle nous a transmises par le truchement du peuple juif qui a su la préserver, la garder et la cultiver. C’est bien pour cela que dieu a créé Adam : « l’Éternel-Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le garder et pour le cultiver (Genèse II, 15) ». Le peuple juif n’a pas failli à sa mission de gardiennage de sa langue que tant de rabbins ont su cultiver. Ainsi ont-ils consigné dans le livre du Talmud : « Dieu voile, pour que l’homme dévoile ».
40
Toute sa vie durant, un exégète sera sans cesse interpellé par ce texte du jardin d’Eden qui lui échappera toujours… Ce qui le contraint à y revenir sans cesse. Plusieurs vies seraient nécessaires pour en déceler tous les mystères et il faut raison garder pour ne pas tomber dans toutes les chausse-trapes dissimulées dans les replis des mots.
41
Les textes de la Torah, du Premier Testament donc, de même que ceux des Évangiles, ne divulguent leurs mystères qu’à la condition qu’on les fréquente avec assiduité. Ils sont comme ces filles qui ne se donnent qu’après le mariage. Et si l’on n’a pas la patience d’attendre, ces textes ne vous donneront que le tout-venant poussiéreux qui vous aveuglera au lieu de vous ouvrir les yeux. C’est ce qui est advenu avec ce texte de la création de l’homme dans le jardin d’Eden qui a généré nombre d’erreurs d’interprétation, d’idées reçues et fausses, et enfin pour couronner le tout d’extrapolations pures et simples que les siècles ont colportées avec une outrecuidance telle, que personne jamais n’a osé s’interposer pour tenter de faire table rase du tout.

Sens premier

42
Aussi comment ne tenterais-je pas de déraciner à tout jamais ce pommier qui a fait florès, fournissant au cours des millénaires des pommes à l’humanité tout entière et laissant du coup supposer que le jardin d’Eden aurait pu se situer en Normandie (sic). Tout ça parce que le texte original hébreu étant traduit en grec puis en latin, la tentation de faire un bon mot a été la plus forte et que l’on a assimilé le mal à la pomme puisque le mot latin malum désigne aussi bien l’un que l’autre. Et l’on a oublié de prendre en considération que l’arbre de la connaissance du bien et du mal ne pouvait être qu’un figuier puisque c’est le seul arbre dont il est fait référence dans le texte original hébreu après que le fruit défendu eut été ingurgité :
43
« Ils connurent qu’ils étaient nus ; ils cousirent des feuilles de figuier et s’en firent des pagnes ». Saint Jérôme qui a traduit au ve siècle, la Bible hébraïque en latin, la Vulgate, avait pourtant bien écrit folium ficus. Quelle importance me direz-vous qu’il s’agisse d’un pommier ou d’un figuier ?

Sens par allusion

44
Elle est fondamentale à mes yeux car lorsque Jésus disserte sur le figuier dans les Évangiles, on perd totalement de vue qu’il fait allusion à la Torah, à savoir à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, comme par exemple dans l’Évangile de Jean quand il dit à Nathanaël : « quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu (Jean I-48) ». Et Nathanaël de s’écrier : « Rabbi, tu es vraiment le fils de Dieu, tu es le roi d’Israël (Jean I-49) ». Nathanaël serait donc un « tanna », c’est-à-dire un maître en matière de Torah qui passe le plus clair de son temps sous le figuier dans la vigne : les alignements de ceps de vigne dans un champ représentant métaphoriquement les sillons de l’écriture et le figuier au beau milieu, la maison d’études. De plus, le nom Nathanaël étant l’anagramme du mot figuier – téenah en hébreu, il n’est plus interdit d’émettre l’hypothèse que l’Évangile de Jean a pu être conçu en hébreu avant d’être restitué en grec puisque la coïncidence anagrammatique n’est visible qu’en hébreu.
45
Paul Ricœur qui a préfacé mon livre Le rendez-vous d’amour a raison de décréter : « nous n’avons aucun autre accès au passé que des traces ». C’est à la recherche de ces traces qui sont empreintes dans l’écrit que l’exégète doit se mettre en quête. L’exégèse étant une science par traces, l’erreur vient, selon Platon, de l’effacement des traces. Toute recherche est une chasse. Paul Ricœur écrit ainsi : « un animal est passé par là ; il a disparu ; mais il a laissé sa trace ; il appartient à l’habileté du chasseur de la suivre et, de là, remonter jusqu’à son origine. Toute l’habileté du chasseur est d’accorder son savoir sur les animaux à la lecture de l’empreinte laissée ; le chasseur heureux est celui dont la chasse est couronnée par la prise. » L’exégèse réclame donc la même attention que l’art de la chasse, la cynégétique, à la condition que l’inscription, autrement dit que l’empreinte, au cas où il s’agit d’une traduction, soit aussi fidèle au texte original hébreu que la trace que l’animal laisse derrière lui. Mais dans le cas où l’on a affaire au texte original hébreu, c’est comme si l’on traquait l’animal lui-même.
46
Et me vient tout à coup à l’esprit que si le mot arbre auquel l’Éternel-Dieu fait référence est traduit par Ève par la locution fruit de l’arbre, cela invite à supposer que l’arbre de la connaissance du bien et du mal pourrait représenter symboliquement le texte original hébreu de la Torah, alors que le fruit de l’arbre, auquel Ève se réfère, symbolise, lui, la traduction du texte original hébreu. Toute traduction est le fruit d’un texte initial. Hélas, les fruits des arbres, les multiples traductions dans toutes les langues de la terre aboutissent souvent à de piètres résultats dont la cause est résumée par l’aphorisme italien : « traduttore, traditore – traducteur, traître ». Ainsi, en ce qui concerne la Torah, il n’y aurait pas aux yeux des sages d’Israël de plus grande catastrophe après celle du « veau d’or », que la première traduction à Alexandrie auiiie siècle avant l’ère chrétienne, de la Bible hébraïque en grec dénommée la Septante en référence aux soixante et dix ou soixante et douze rabbins qui y ont travaillé.
47
Alors, puisque tout nous invite à ne pas nous fier aux fruits, aux traductions donc, abritons-nous comme Adam et Ève derrière les feuilles de figuier dont ils se parent. Ces feuilles pourraient être symboliques des enrichissants commentaires directement tirés de l’arbre et consignés dans les deux Talmuds par les rabbins de tous les temps. C’est, pour ma part, ce que j’ai trouvé de mieux à faire pour masquer ma nudité, un certain manque de savoir : me voiler dans les dévoilements de l’arbre.

Sens par la recherche

48
Et j’en arrive à un nouveau face-à-face avec le texte hébreu du jardin d’Eden, à une nouvelle introspection, laquelle nécessite pour le coup de faire fi de tout ce que l’on a établi jusqu’alors. Il s’agit d’une entreprise comparable à la gestuelle kaléidoscopique. On bouge l’appareil et l’on a une toute autre vision qui n’a plus rien à voir avec la précédente. Voilà pourquoi je vous demande à cette heure de vous dégager, de vous désenclaver du clivage homme-femme convenu jusqu’ici et dans lequel on a séquestré Adam et Ève, car il est tout à fait plausible d’envisager qu’Adam et Ève ne sont que les deux parties d’un seul et même être humain. J’émets cette hypothèse avec une certaine assurance, parce que je m’appuie sur le début du chapitre V de la Genèse qui signale, de peur que nous passions à côté du problème : « le jour où Dieu créa Adam, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il les créa mâle et femelle, les bénit et les appela l’homme-Adam, le jour de leur création ». Le mot Adam désignerait donc aussi bien l’homme que la femme, l’être humain donc. Nous savons aujourd’hui que la paire de chromosomes sexuels composée du gros chromosome X et d’un autre plus petit et courtaud, le chromosome Y détermine la masculinité, alors que la féminité est établie par la possession de deux chromosomes X : « dieu les créa mâle (XY) et femelle (XX) ».
49
Le nom d’Ève n’apparaît d’ailleurs pas dans le texte original hébreu. Il sera question à la sortie du jardin de Havah-la vivante « parce qu’elle fut la mère de tous les vivants », et tout de suite après, Dieu dit : « voilà l’homme devenu comme l’un de nous… », et plus loin : « il chassa l’homme… ». Mais où serait donc alors passée Ève ?
50
Revenons si vous le voulez bien et me suivez toujours, au début de la création de l’homme dans le jardin d’Eden et surtout, remontons aux traces premières et hébraïques du texte :
51
« l’Éternel-Dieu forma l’homme (Adam) – poussière de la terre (Hadamah) – insuffla dans sa face un esprit de vie, et l’homme (Adam) devint une âme vivante » en hébreu néféch haiah.
52
Il semble donc bien qu’avec Adam soit créé en premier l’âme de l’être humain dont nous sommes tous porteurs sans distinction de sexe. Malencontreusement la Bible de Jérusalem qui est tout de même ma Bible, traduit : « Dieu modela l’homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l’homme devint un être vivant ». On pourrait n’avoir rien à dire si ce n’est que dans la simplification de la traduction on a perdu le mot âme. Le mot néféch est certes parfois apparenté au mot « vie », mais ici, en l’occurrence et c’est incontournable, c’est le mot haiah qui désigne la « vie ». On ne peut donc entendre par néféch haiah qu’âme vivante. On voit bien ici que la Torah une fois traduite dans n’importe qu’elle langue n’offre plus que le sens premier, le sens obvie. Il s’agit presque d’une sorte de revanche à l’infidélité à l’hébreu, la langue des anges. Et que va-t-il se passer ? Tout simplement que l’on va alors perdre de vue les diverses phases de la création de l’être humain composé d’une âme, d’un corps où s’agitent les sens et pour finir de la peau qui enveloppe le tout. Pourtant, si l’on se penche avec attention sur le texte original ou originel hébreu, nous découvrirons tout le processus créatif de l’être humain qui est bel et bien décrit dans le texte du jardin d’Eden. Mais cela demeure voilé à qui ne veut pas voir.
53
Retenons donc qu’Adam a été créé par l’Éternel-Dieu âme vivante, et qu’à la suite il ne sera pas trouvé d’aide apte à cheminer à ses côtés. Le créateur va alors faire peser une torpeur sur l’homme qui s’endort aussitôt, ce qui pourrait bien être considéré comme étant la toute première anesthésie générale. À la suite de quoi, de son côté ou de son ombre selon le sens hébreu, va être tiré d’Adam ce qu’il va au réveil désigner par ces mots : « cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ». N’est-il pas juste d’envisager l’idée qu’Adam-l’âme est ici mis en présence de son corps dont il se trouvait démuni jusqu’ici. Il sera spécifié que l’un et l’autre s’unissent et deviennent une seule chair. Voilà donc l’âme ayant investi, intégré son corps. Intervient à la suite le serpent, en hébreu nahach, mot qui désigne aussi un devin, celui qui pressent, qui devine. Et si l’on décompose le mot nahach, on obtient nah-le guide, houch-des sens : celui qui guide, qui régit les sens, tout aussi bien les cinq sens me semble-t-il que les sens si divers que nous offre le texte, je m’empresse de le dire. Le serpent est celui qui posant la première question à l’humanité fait en même temps la première objection : « bien que Dieu ait dit : vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin… ». Il pose le premier point d’interrogation, ce point d’interrogation qui une fois dessiné représente bel et bien un serpent qui s’élève et nous offre en même temps l’image d’une oreille humaine. Voilà donc que petit à petit s’est constitué l’être humain : Adam est l’âme qui habite, qui a choisi pour habitacle le corps fait d’os et de chair et dans lequel serpentent tous nos sens, lesquels tentent de nous tracer les sentiers de la raison, y parvenant parfois mais échouant plus souvent qu’à leur tour. Il faut faire avec les moyens du bord : « mes sens par la raison ne sont plus gouvernés » s’écrie le misanthrope de Molière trompé par Célimène, son aimée.
54
Et enfin, après l’absorption par Adam et sa femme, autant dire par l’âme et le corps du fruit défendu, la faute est consommée, faute que le Christianisme désignera à juste titre comme étant la « felix culpea », la « faute bienheureuse » inévitable selon ses dogmes. On est invité à prendre conscience que le bien ne nous apparaît qu’à la lumière, oui, à la lumière du mal. Enfin, avant de quitter le jardin d’Eden l’homme et sa femme seront revêtus de « tuniques de peau » et il faut être véritablement inepte pour imaginer qu’il puisse s’agir de peaux de bêtes comme cela a été colporté. C’est bien mal remercier le créateur que d’en faire un simple peaussier de manteaux de fourrure, lui qui a donné à l’homme, au travers de tous les dons dont il l’a pourvu, la machine la plus fabuleuse et la plus inouïe qui se puisse imaginer, à savoir cet être humain capable de penser, de parler, de voir, d’entendre, de toucher, de goûter, de sentir, toutes choses qui, si on les exploite feront que « à celui qui a l’on donnera et il aura du surplus, mais à celui qui n’a pas on enlèvera même ce qu’il a ». C’est justice !
55
Par ailleurs, dans le mot Adam lui-même se trouve le mot dam qui désigne en hébreu le sang. Mais soulignons que le verbe hébreu damoh signifie ressembler et que nous avons tous été créés à la ressemblance de Dieu, dans la ressemblance : bi (dans) – démouth.
56
Or, le livre du Lévitique, nous révèle au chapitrexxvi que : « l’âme-néféch de toute chair est dans son sang-dam (xxvi-11) » – « car l’âme-néféch de toute chair, c’est son sang qui est dans son corps (xxvi-14) ». D’où l’interdiction pour les juifs d’absorber le sang d’aucune créature. Tout porte donc à croire que c’est par l’âme que notre ressemblance avec Dieu est la plus significative et Dieu a donc créé en tout premier lieu Adam-le sang qui détient l’âme, qu’il l’a assigné à résidence dans le corps humain fait de chair et d’os que l’on a assimilé à Ève, et le tout est soumis aux sens dont le serpent est la métaphore.
57
Jésus nous met en garde dans l’Évangile de Jean (vi-63) : « c’est l’esprit qui vivifie, – la chair ne sert de rien ». Et il dit dans l’évangile de Matthieu (xxvi-41) : « veillez et priez pour ne pas entrer en tentation : l’esprit est ardent, mais la chair est faible ».
58
L’âme et le sang, sont l’un comme l’autre la partie invisible de l’être humain. La chair seule est visible et témoigne de leurs existences à tous deux. Elle s’appuie et s’accroche sur les os, sur cette ossature qui maintient le tout debout. Ne serait-ce pas cela l’arbre de vie que Dieu situe au milieu du jardin ?
59
De plus, il est dit : « et il planta l’Éternel-Dieu un jardin en Éden, à l’orient, et il plaça là Adam qu’il avait formé (Genèse ii-8) ».
60
Fort du fait avéré qu’Adam pourrait être le représentant du sang humain, le mot dam je le répète signifiant sang, on peut donc entendre que le sang a été placé dans le jardin d’Eden.
61
« Jardin d’Eden » se dit en hébreu « gan éden ». Éden s’écrit en hébreu avec trois lettres qui sont ayin, daleth et noun, lesquelles traduites avec des lettres de l’alphabet français donnent : a.d.n. Ce qui ne peut pas laisser indifférent en matière de sang dont il est ici question. Ces trois lettres a.d.n. sont les initiales qui désignent l’acidedésoxyribonucléique. Il s’agit d’acides organiques constituant des noyaux cellulaires dont dépendent les caractères géniques des chromosomes. On pourra bien me dire que la terminologie anglo-saxonne qui semble prendre le pas sur tout, désigne l’acide désoxyribonucléique par l’abréviation d.n.a.
62
Je répondrai sans broncher que certains idiomes sont à mes yeux allergiques aux révélations et peu me chaut que le mot God-Dieu en anglais puisse, à l’envers, donner le mot chien-dog. On appréciera !
63
Le mot « jardin » quant à lui se dit « gan » en hébreu. Et le mot « gène », qui est issu du grec « genos », désigne l’origine, le commencement, la genèse des choses ce dont il s’agit ici.
64
Ainsi le mot « jardin d’Eden », pourrait donc se lire, du fait qu’Eden fait allusion à l’a.d.n. : « gan éden – gènes de l’a.d.n. » Et alors, la phrase : « Dieu planta un jardin en éden, et il plaça là Adam qu’il avait formé » pourrait, devrait se lire :
65
« Dieu planta les gènes dans l’a.d.n. Et y plaça Adam-le sang qu’il avait formé ». Étant profane en la matière, je me suis tout de suite interrogé : est-ce que c’est le sang qui compose les gènes de l’a.d.n. ou bien est-ce que ce sont les gènes de l’a.d.n. qui composent le sang ? Renseignements pris auprès des spécialistes, il s’est avéré que la Torah ne s’est pas trompée et que c’est bel et bien le sang qui est placé dans les gènes de l’a.d.n. répartis dans les chromosomes qui déterminent les caractères héréditaires. Ce n’est en aucun cas les gènes de l’a.d.n. qui sont placés dans le sang.
66
Et l’étymologie du mot hébreu éden confirme ma soutenance depuis que la justice se sert de l’a.d.n. pour prouver la culpabilité des individus accusés de crimes ou autres méfaits. En effet le mot hébreu éden décomposé s’écrit nous l’avons vu avec trois lettres ayin-daleth-noun. Or, les deux premières lettres ayin-daleth forment le mot ed qui signifie « témoin-témoignage ». Quant à daleth-noun, la deuxième lettre associée à la troisième, elles désignent din, la « justice ». Le mot éden décomposé signifie donc : « témoignage de justice », ce qui n’a jamais été plus vrai : éden = a.d.n. = « témoignage de justice ». Encore fallait-il, pour que ce sens apparaisse, parvenir à l’aube du troisième millénaire.
67
L’Éternel-Dieu, cela n’étonnera guère, a bien opéré : « il a planté les gènes dans l’a.d.n. Et y a placé le sang qu’il avait formé ». Qu’il en soit ici sincèrement remercié, ainsi que du fait de nous avoir permis d’accéder à nouveau dans ce jardin d’Eden dont il nous avait pourtant interdit l’accès. Mais grâce aux dons humains dont il nous a tous pourvus, nous avons pu prendre connaissance de certaines révélations encloses dans le verger du commencement. Je finis par croire qu’il nous en avait chassé ‘pour rire’, et que la porte était laissée entrebâillée pour tous ceux qui ont le désir sincère de remonter à la source, aux origines des mots. Cela réclame une immersion dans cette logique secrète spécifique à la langue hébraïque, ce qui consiste à se plonger dans le texte hébreu. C’est peut-être cela le baptême de Jean le baptiste auquel même Jésus, le verbe qui s’est fait chair se soumet. Séminaristes à vos plongeoirs ! Ainsi, comme l’a dit Michel Foucault :
68
« (l’homme) loge sa pensée dans les plis d’un langage tellement plus vieux que lui qu’il n’en peut maîtriser les significations ranimées pourtant par l’insistance de sa parole ».
69
Me référant donc à l’hébreu, ce langage tellement plus vieux que nous tous, j’affirme aujourd’hui que Dieu a créé en Adam, le sang, l’âme, en tout premier lieu, et que c’est à partir du sang, de l’âme donc, que la chair a été tirée. L’un et l’autre sont par conséquent inamovibles, inséparables sur terre, non séparables pour employer un terme de mécanique quantique. Cela me met bien sûr en porte à faux avec d’illustres penseurs auxquels je n’oserai certes pas me mesurer dont Aristote pour commencer pour qui la vie biologique ne requérait aucun principe spirituel. Bien plus tard, il sera suivi sur ce terrain par Descartes qui, avec certitude a séparé le corps et l’esprit et affirmé que substances matérielles et substances spirituelles n’ont rien en commun. Nul n’est parfait ! Pas même le docteur angélique, qui, tout saint Thomas d’Aquin qu’il soit, reprendra entre temps la pensée d’Aristote et soutiendra que l’âme humaine n’est pas présente à la conception, mais à quarante jours pour les garçons et à quatre-vingts pour les filles ce qui va totalement à l’encontre de ce qu’indique la Torah à laquelle se référait un des plus célèbres géonim à l’époque postalmudique, Saadiah Gaon (882-942) et qui soutenait que « l’âme est créée en même temps que le corps », alors que Thomas d’Aquin écrit : « nous croyons que les âmes des hommes n’existent pas au point de départ parmi les autres natures intellectuelles, ni qu’elles sont créées en même temps comme Origène l’a posé (De Potentia, q.3, a.9, c.) ». Faut-il souligner ici qu’Origène comme par hasard se référait lui aussi à la Torah ? Mais comment ne pas citer alors ce magnifique texte extrait d’un des plus vieux midrach, le midrach Tanhouma – section pikkude III, qui, faisant référence à l’ange de l’oubli confirme ma thèse et contredit celle du docteur angélique à qui il oppose un cinglant démenti, affirmant que :
70
« Toutes les âmes furent créées les six premiers jours de la création. Au moment de la formation de l’embryon, Dieu mande une âme et lui ordonne de s’introduire dans cet embryon. un ange promène alors l’embryon du matin jusqu’au soir dans tout l’univers, l’instruit et lui montre tout. Puis, il le dépose dans le sein de sa mère et place au-dessus de sa tête une lumière pour l’éclairer. Au terme de neuf mois, comme l’enfant refuse de sortir, c’est alors que l’ange intervient. Il éteint la lumière qui est au-dessus de sa tête, le contraint à sortir et le pousse vers la lumière du monde. Puis, enfin, il lui donne une légère tape et l’enfant oublie alors instantanément tout ce qu’il a vu et tout ce qu’il sait. » Selon la Tradition, c’est au-dessus de la lèvre supérieure de l’enfant que l’ange de l’oubli donne sa chiquenaude en disant « chut ! » Pour preuve, la légère incurvation que nous portons tous.
71
En conclusion, me vient à l’esprit qu’au cours des différentes phases de ma vie, me sont apparues, à propos du jardin d’Eden, des visions et des versions différentes des choses. À chaque fois, j’ai cru, avec une prétention affichée, atteindre un conceptualisme analogue à mes yeux à de la conscience pure et rien ne dit que je ne tombe dans ce travers en ce moment même. Nous avons tendance, lorsqu’il nous est donné d’avoir conscience de quelque chose, de nous surestimer et de croire que nous avoisinons notre créateur dont nous oublions toujours la recommandation, qui, dans notre temps, prévaut plus que jamais : « tous les arbres du jardin, tu peux t’en nourrir, mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ».
72
Certes, toute conscience est conscience de quelque chose, mais je sais aujourd’hui que la seule conscience dont nous sommes en droit d’avoir réellement conscience sur cette terre, c’est d’avoir conscience que nous ne savons rien. Il y a dans la conscience des degrés comparables aux échelons de l’échelle de Jacob sur lesquels les anges vont et viennent. C’est par ces degrés de consciences que nous sommes conviés, invités, priés, de tenter de rejoindre le sommet de l’échelle où se trouve ce que d’aucuns appellent Dieu, Adonaï, Jésus, Allah, d’autres le Grand Architecte, d’autre la conscience tout court, d’autres le génie humain. Cependant si l’on veut quoi qu’il arrive, non pas parvenir – mais du moins s’approcher le plus possible du créateur qui nous tend ses bras qui ne sont autres que les bras de l’échelle sur laquelle s’accrochent les échelons, il convient de se laisser orienter par ceux qui nous impressionnent dans le vrai sens du terme, ceux dont les traces, les empreintes s’impriment dans notre cortex. Ils sont la rampe sur laquelle on s’appuie. Simone Signoret a joliment dit : « ce que j’appelle ‘ma conscience’, c’est le regard de cinq ou six personnes. Pas nécessairement des gens que je vois souvent. Ces gens qui ne savent pas du tout qu’ils sont ma conscience, moi, je sais qu’ils me surveillent ». Moi aussi ! Et j’ai bel et bien pris conscience qu’un mot prononcé par l’un, une phrase écrite par un autre, vont clignoter comme des vers luisants sur le chemin de la connaissance pour me frayer un passage dans les broussailles de mes pensées. Je m’engage alors dans ces sentes avec le désir profond d’aplanir le chemin du Seigneur et de rendre droit ses sentiers sans trop chercher à comprendre exceptionnellement. C’est une question de confiance, de foi. Si l’on nous guide c’est sans doute que l’on nous veut du bien.
73
À nous d’interpréter sur les pistes les signes, les traces laissées par l’esprit saint. Quant au doute qui sans cesse nous taraude, il est bénéfique et de bon augure si la foi en l’esprit saint prévaut.
74
Monseigneur Lustiger dit que : « la foi, c’est quand le chercheur sent qu’il est cherché ». Jésus nous exhorte : « cherchez et vous trouverez ! Rien n’est si caché qui ne doit être révélé ! »
75
Pascal ajoute faisant référence à Dieu : « vous ne le chercheriez pas s’il ne vous avez pas déjà trouvé ».
76
Que l’on me permette alors de m’écrier : « qui me cherche, me trouve ! ». Amen.

POLYGAME ET SALUT CHRETIEN

Un croyant qui prend une seconde ou troisième épouse peut-il perdre le salut ? Un polygame peut -il être sauvé ? Il faut aller sur certa...